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PROGRAMME
  Animation et modération de la journéepar Dominique ROUSSET
  08h30 Accueil des participants
  09h30 Introduction du colloque
par Thomas AUDIGÉ , chef de l’Inspection générale des affaires sociales
  10h00 Table ronde n°1
Le développement de l’enfant d’abord : une évidence ?

Les connaissances sur le jeune enfant ont permis de faire émerger un modèle d’éveil et d’éducation centré sur la singularité de l’enfant et sur ses besoins affectifs, linguistiques, moteurs… Qu’en est-il aujourd’hui de la mise en œuvre effective de ce modèle dans un secteur de la Petite Enfance, perçu aujourd’hui davantage comme un mode de garde pour les familles que comme une étape déterminante dans le développement de l’enfant ?
Pre. Marie-Rose MORO, professeure à l’Université Paris Cité, PCPP, Inserm, cheffe de service
de la Maison de Solenn, AP-HP, Hôpital Cochin
Pr. François de SINGLY, professeur émérite de sociologie, Université Paris Cité
Sylviane GIAMPINO, présidente du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA)
Héloïse JUNIER, docteure en psychologie de l'université de Paris, spécialiste du jeune enfant, formatrice pour les professionnels de la petite enfance
Marie-Andrée BLANC, présidente de l’Union nationale des associations familiales (UNAF)
Échanges avec la salle
  11h30 Table ronde n°2
Le modèle français de la Petite Enfance
est-il vraiment un modèle ?
A l’heure de l’élaboration du Service public de la Petite Enfance, il est pertinent de réinterroger le modèle français et, bien que les dynamiques démographiques soient parfois différentes, d’examiner, voire de s’inspirer de ceux de nos voisins européens : taux d’encadrement, limites d’âges, formations requises, obligations des communes, modes de financement, intégration au système éducatif...
Géraldine LIBREAU, chargée des politiques d’éducation pour la petite enfance
à la Commission européenne
Alesha de FREITAS, responsable plaidoyer, recherche et politiques au sein de Fawcett Society,
principale ONG britannique pour l'égalité des sexes et les droits des femmes
Marion CUERQ, spécialiste des droits de l’enfant et de la culture suédoise
Jean-Benoît DUJOL, directeur général de la cohésion sociale, ministère des Solidarités,
de l’Autonomie et de l’Egalité entre les femmes et les hommes
Échanges avec la salle
  12h45 Conclusion de la matinée
Thomas AUDIGÉ, chef de l’Inspection générale des affaires sociales
  13h15 Déjeuner
  14h30 Grand Témoin
« Tout se joue tôt, mais tout se joue toujours »
Marcel RUFO, pédopsychiatre, professeur emérite, Université Aix Marseille*
  15h00 Table ronde n°3
Travailler dans la Petite Enfance : un métier d’avenir ?

La pénurie de professionnels qui touche le secteur constitue un facteur aggravant autant qu’un symptôme des difficultés de la petite enfance. Les faibles niveaux de rémunération, la qualité de vie au travail, le sentiment de ne pas pouvoir accorder à l’enfant le temps dont il a besoin ne permettent pas d’attirer et de fidéliser le personnel. Parallèlement, la révision des taux d’encadrement et des niveaux de formation requis ont renforcé les difficultés d’exercice de professionnels pourtant généralement très engagés dans leurs missions. Quels leviers pour rendre ces métiers plus attractifs ? Comment former mieux et davantage pour répondre aux besoins des enfants et à la pénurie de professionnels ?
Elisabeth LAITHIER, présidente du Comité de filière Petite Enfance
Pierre MOISSET, sociologue et consultant politiques sociales et familiales
Sandra ONYSZKO, directrice de la communication, Union fédérative nationale des associations
de familles d’accueil et assistants maternels (Ufnafaam)
Julie Marty PICHON, coprésidente de la Fédération nationale des éducateurs
de jeunes enfants (Fneje)
Jean-Baptiste FROSSARD, inspecteur des affaires sociales, directeur de projet Service Public
de la Petite Enfance (SPPE)
Échanges avec la salle
  16h15 Table ronde n°4
Petite Enfance : faire mieux avant de faire plus ?

La politique d’accueil du jeune enfant a été largement pensée comme un service aux familles, destiné à renforcer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. De ce fait, la logique quantitative d’accroissement de l’offre a devancé les objectifs qualitatifs d’une réponse adaptée aux besoins de l’enfant, comme ceux nécessaires pour conforter l’attractivité des métiers de la petite enfance. Alors que des places de crèches sont aujourd’hui fermées faute de personnel, que les départs à la retraite d’assistantes maternelles vont être massifs, comment orienter les politiques publiques pour parvenir à renforcer la qualité de l’accueil du jeune enfant et accélérer la création de places nécessaires pour répondre aux besoins encore non satisfaits de trop nombreuses familles ?
Jérôme OBRY, président de la Fédération française des entreprises de crèches (FFEC)**
Jérôme VOITURIER, directeur général de l’Union nationale interfédérale des œuvres
et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss)
Nicolas GRIVEL, directeur général de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf)
Steven VASSELIN, adjoint au maire de Lyon, délégué à la Petite Enfance
Pierre SUESSER, coprésident du Syndicat national des médecins de la protection maternelle infantile (SNMPMI)
Échanges avec la salle
  17h30 Conclusion du colloque
par Mme Agnès CANAYER, ministre déléguée chargée de la Famille et de la Petite Enfance
  17h45 Remerciements
Thomas AUDIGÉ, chef de l’Inspection générale des affaires sociales
* : Également président de la CME Groupe Ramsay.
** : Également président directeur général de l'entreprise de crèches Rigolo Comme La Vie
et président du conseil d'administration de l'association Positive Lab.


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