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Paul de Brem
Animateur

Paul de Brem est un animateur professionnel spécialisé dans la modération d'événements des domaines scientifique, technique, spatial et business. Au cours des 20 dernières années, il a animé plus de 600 colloques et débats en français et en anglais pour des clients aussi variés que le CNRS, Procter&Gamble, la Région Ile-de-Frane, l'Inserm, EDF, Sanofi, l'Institut Pasteur, le CNES, le ministère de la Recherche, etc. Voici un an, il a animé une conférence ministérielle de deux jours en anglais consacrée à l'éducation supérieure avec 60 ministres de quatre continents. Il a également animé le Congrès mondial de la chimie auquel ont assisté 2500 personnes. Il anime des formations en communication sur des sujets tels que le media-training, la présentation PowerPoint efficace, Ecrire pour le web, etc., pour des clients tels qu'Orange, la Banque de France, le CNES, l'ENA (Ecole nationale d'administration), l'Inserm, etc. Il donne des cours de journalisme scientifique à Sorbonne Université (39ème au classement mondial de Shanghai), à Paris, depuis 7 ans. En tant que journaliste scientifique, Paul de Brem a activement collaboré à la chaîne d'information LCI, au Journal du dimanche, à L'Express, etc.
Rendez-vous sur www.animation-colloque.fr pour en savoir plus.

 
  Première après-midi - Mercredi 20 Janvier
 

Bruno Maquart
Président d’Universcience

Ingénieur agronome diplômé de l’Institut national agronomique Paris-Grignon, ancien élève de l’École nationale d’administration, inspecteur général des affaires sociales, Bruno Maquart évolue dans deux secteurs de l’action publique : la culture d’une part, les affaires sociales d’autre part. Il a ainsi été directeur général du Centre Pompidou de 2001 à 2007 ; il a ensuite pris la direction générale de l'Agence France-Muséums, chargée du Louvre Abou Dhabi, de 2007 à 2010 avant de devenir directeur du cabinet de Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des Femmes, en 2013. Il assume depuis le 1er juillet 2015 la présidence d’Universcience. Il est par ailleurs, depuis juin dernier, vice-président d’ECSITE, l’association européenne des centres et musées de science.

 
 

Roger Genet
Directeur général de l’Anses

Titulaire d’un doctorat en enzymologie et ingénierie des protéines et d’une habilitation à diriger les recherches en sciences de l’Université Paris-Sud Orsay, Roger Genet a consacré une grande partie de sa carrière à la recherche scientifique au sein du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) où il entre en 1981, ainsi qu’à l’enseignement en tant que professeur à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires. Roger Genet est l’auteur d’une trentaine de publications scientifiques et co-auteur de six brevets d’invention. En 2005, il intègre le cabinet du ministre chargé de la Recherche en tant que conseiller pour les sciences du vivant, la santé et la bioéthique, avant de revenir en 2007 au CEA en qualité de directeur adjoint des sciences du vivant et de directeur du centre de recherche de Fontenay-aux-Roses, où il conduit la reconversion du site vers les technologies de santé.

En 2009, Roger Genet prend la tête du Cemagref qui devient, sous son impulsion, l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement (Irstea) dont il sera le premier président exécutif. Il assure également les fonctions de président du consortium Aquaref, laboratoire national de référence pour la surveillance des milieux aquatiques entre 2009 et 2011. Il y élabore, conjointement avec le président-directeur général de l’Ifremer, la Charte nationale de l’expertise, adoptée par les opérateurs de recherche français en 2011. Adepte d’une approche coopérative et intégrative, il propose la création de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement, AllEnvi, qui regroupe l’ensemble des acteurs français de la recherche sur l’eau, l’alimentation et les territoires, et dont il est le président de 2010 à 2012. Il est également nommé président du conseil scientifique de l’Agence de l’environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME) en 2012.

En mars 2012, il est nommé directeur général de la Recherche et de l’Innovation, au ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avant de devenir directeur général de l’Anses en mai 2016.

 
 

Cédric Villani
Député de l’Essonne, Président de l’Office parlementaire d’évaluation
des choix scientifiques et technologiques


Cédric Villani, Président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Cédric Villani est un mathématicien français, titulaire 2010 de la Médaille Fields et lauréat 2014 du prix Doob. Professeur de l’Université de Lyon, il a été professeur-invité à l’Université de Berkeley, de Princeton et de GeorgiaTech puis directeur de l’Institut Henri Poincaré de 2009 à 2017 dont il a démissionné au moment de son élection comme député de l’Essonne. À l’Assemblée nationale française, il siège à la commission des affaires économiques et préside l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. Impliqué dans les rapports entre Sciences et Société, Cédric Villani est membre de l’Académie des sciences et de l’Académie pontificale des Sciences. Il a donné des conférences dans plus de 70 pays, publié plusieurs ouvrages dont le best-seller « Théorème vivant » traduit en 12 langues. Il a participé à de nombreux conseils scientifiques auprès d’institutions publiques - dont la Commission européenne - ou privées (conseils scientifiques d’Orange, d’EDF, d’Atos et du BCG). Cédric Villani est ancien élève de l’École nationale supérieure-Ulm, docteur en mathématique et habilité à diriger des recherches. Il est docteur honoris causa de plusieurs universités.

 
  Sheila Jasanoff
Harvard Kennedy School

Originaire de Pforzheim, Sheila Jasanoff est professeure d'études en sciences et technologies au sein de la Harvard Kennedy School. Pionnière dans son domaine, elle a écrit plus de 130 articles et chapitres. Elle est également l'auteure ou l'éditrice de plus de 15 livres, dont The Fifth Branch, Science at the Bar, Designs on Nature, The Ethics of Invention et Can Science Make Sense of Life? Son travail explore le rôle des sciences et des technologies dans l’élaboration du droit, des politiques et des démocraties modernes. Elle a fondé et dirige le programme STS à Harvard ; auparavant, elle a été la présidente fondatrice du département de STS de Cornell. Elle a occupé des postes de professeure invitée honoraire au sein d'universités prestigieuses en Europe, en Asie, en Australie et aux États-Unis. Elle a siégé au conseil d'administration de l'AAAS et a présidé la Society for Social Studies of Science. Elle est membre du Council on Foreign Relations. Elle a notamment remporté le prix Hirschman du SSRC et le prix Reimar-Lüst de la Fondation Humboldt. Elle a reçu une bourse Guggenheim et le gouvernement autrichien lui a décerné une Ehrenkreuz. Elle est memebre de l'Académie britannique et l'Académie royale du Danemark. Elle est titulaire de diplômes (AB, JD et doctorat) de Harvard et de doctorats honoris causa des Universités de Twente et de Liège.
 
 

Ortwin Renn
IASS Potsdam

Ortwin Renn est directeur scientifique de l'International Institute for Advanced Sustainability Studies (IASS) à Potsdam (Allemagne) et professeur de sociologie environnementale et d'évaluation des technologies à l'Université de Stuttgart. Il dirige aussi la société à but non lucratif DIALOGIK, un institut de recherche sur les processus de communication et de participation. Il est professeur adjoint d'« analyse des risques intégrés » à l'Université de Stavanger (Norvège), professeur honoris causa à l'Université technique de Munich et professeur affilié de « Gouvernance des risques » à l'Université p. Ses domaines de recherche comprennent la gouvernance des risques (perception de l'analyse, communication), l'implication des parties prenantes et du public dans la prise de décisions environnementales, les processus de transformation de l'économie, de la politique et de la société et le développement durable.

Ortwin Renn est titulaire d'un doctorat en psychologie sociale de l'Université de Cologne. Il a occupé des postes d’enseignant et de chercheur la Clark University (Worcester, États-Unis), l'Institut suisse de technologie (Zurich) et le Center of Technology Assessment (Stuttgart). Parmi les distinctions qu'il a reçues, citons la croix nationale de l'ordre du mérite, des doctorats honoris causa de l'Institut suisse de technologie et de l'Université de Midsweden, le prix « Outstanding Research » de la Society for Integrated Disaster and Risk Management (IDRiM) et le prix « Distinguished Achievement » de la Society for Risk Analysis (SRA). En 2019, le land du Bade-Wurtemberg lui a décerné l’Ordre du mérite en reconnaissance de son travail en matière de conseil stratégique scientifique.

Il est membre de l'Académie nationale des sciences 5allemagne) ainsi que de l'Académie des sciences de Berlin-Brandenbourg (Berlin). Il fait également partie du conseil d'administration de l'Académie allemande de technologie et d'ingénierie (Acatech). Il est membre de nombreux comités consultatifs scientifiques et universitaires. De 2006 à 2012, il a dirigé le comité consultatif sur la durabilité du land du Bade-Wurtemberg et a participé à la commission d'éthique « Le futur de l'énergie » sur nomination de la Chancelière Angela Merkel. Jusqu'en 2014, il faisait partie du Conseil consultatif du président pour les sciences et technologies, un organe consultatif sous l’égide de la présidence Commission Européenne, pendant le mandat de José Manuel Barroso. Depuis 2019, il est membre de la plateforme de recherche « Changement climatique » du gouvernement fédéral allemand et dirige la plateforme dédiée à la durabilité du land du Brandebourg. Il a publié plus de 30 monographies et plus de 250 articles évalués par des pairs. Parmi ses publications en anglais, l’ouvrage de référence est « Risk Governance. Coping with Uncertainty in a Complex World (London: Earthscan 2008).

 
 

Daniel Agacinski
France Stratégie

Professeur agrégé de philosophie et ancien élève de l’École normale supérieure, Daniel Agacinski a travaillé pour France Stratégie de 2015 à 2020. Au cours des dernières années, il a notamment rédigé les rapports Médiation accomplie ? Discours et pratiques de la médiation entre citoyens et administrations(2019) et Expertise et démocratie : faire avec la défiance (2018). Au sein du département « société et politiques sociales », il suivait les questions éducatives et institutionnelles, co-pilotait le séminaire transversal consacré à la prise en compte des enjeux de soutenabilités dans les politiques publiques, et a organisé le volet participatif de l’évaluation de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté.

Auparavant, il a enseigné la philosophie (à l’Université Paris-I, entre 2007 et 2009, et à l’Université Toulouse-II, entre 2009 et 2012) et a participé à la formation des enseignants au sein de l’ESPE de l’Académie de Versailles en 2014. De 2012 à 2014 il était conseiller de la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, puis du ministre de l’éducation nationale.

Depuis novembre 2020, il est délégué général à la médiation auprès de la Défenseure des droits.

 
  Deuxième après-midi - Jeudi 21 Janvier
 

Stephen Hilgartner
Cornell University

Stephen Hilgartner est professeur d'études scientifiques et technologiques à l'Université de Cornell. Dans le cadre de ses recherches, il étudie la dimension sociale et la portée politique des sciences et technologies actuelles et émergentes, en particulier les sciences de la vie. Sa monographie la plus récente, « Reordering Life: Knowledge and Control in the Genomics Revolution » (MIT Press 2017), porte sur le processus de création de « régimes de contrôle des connaissances » quasi légaux à l’occasion du projet Génome humain. Il a également coédité deux collections récentes : « Handbook of Genomics, Health and Society » (Routledge 2018) et « Science & Democracy: Making Knowledge and Making Power in the Biosciences and Beyond » (Routledge 2015). Son livre « Science on Stage: Expert Advice as Public Drama » a remporté le prix Rachel Carson de la Society for Social Studies of Science. Il termine actuellement un projet sur la politique de production de connaissances en matière de risques. Depuis mai 2020, il codirige une étude comparative des réponses de différents pays à la pandémie de Covid-19. Stephen Hilgartner est membre de l'American Association for the Advancement of Science.

 
 

Catherine Bourgain
Inserm - Cermes3

Catherine Bourgain est directrice de recherche à l’Inserm et directrice du Centre de Recherche Médecine, Sciences, Santé, Santé Mentale, Société (Cermes3 ; CNRS, EHESS, Inserm, Univ. Paris). Formée en génétique des populations, statistiques et en épidémiologie, elle a travaillé pendant dix ans en génétique épidémiologique, pour développer des méthodes de caractérisation de la composante génétique des maladies. Depuis 2013, elle a rejoint le Cermes3 au sein duquel elle conduit des enquêtes collectives et pluridisciplinaires de sciences sociales sur les technologies de génomique en contexte de soin, sur l’épistémologie et les pratiques contemporaines de la recherche en génétique humaine, avec un intérêt particulier pour la modélisation, et sur les données de santé. Depuis le début de la pandémie Covid-19, elle participe à une enquête collective sur les enjeux de modélisation dans la pandémie, avec Luc Berlivet (CNRS, Cermes3) et Henri Boullier (CNRS, Irisso).

 
 

Daniel Benamouzig
CNRS - Centre de sociologie des organisations

Daniel Benamouzig est enseignant-chercheur en sociologie à Sciences Po et au CNRS. Il dirige la « Chaire Santé » à Sciences Po et œuvre au sein du Centre de Sociologie des Organisations et de l'École d'affaires publiques (Sciences Po). Ses recherches portent sur les connaissances économiques, l'expertise, la réglementation institutionnelle et les politiques publiques en matière de santé.
https://www.sciencespo.fr/cso/en/researcher/Daniel%20Benamouzig/1048.html

 
  Sessions Ateliers - Mardi 26 Janvier
 

Gérard Lasfargues - Modérateur
Anses

Gérard Lasfargues (MD, PhD) est actuellement directeur général délégué du pôle « Sciences pour l'expertise » à l'Anses, médecin hospitalo-universitaire et professeur de médecine et de santé au travail.
Formation et carrière professionnelle : Après des études de médecine à Paris, le Dr Lasfargues a travaillé comme médecin et professeur au Centre Hospitalier Universitaire de Tours. Il travaille actuellement à l'Institut Santé-Travail Paris-Est (IST-PE), Université Paris-Est Créteil.

Pendant sa formation dans la recherche en santé au travail, il s'est spécialisé en toxicologie industrielle à l'unité de toxicologie de l'Université catholique de Louvain en Belgique, dirigée par le professeur Lauwerys.
Au cours des 20 dernières années, le Dr Lasfargues a dirigé des travaux cliniques, d'enseignement, de recherche et d'évaluation dans les domaines de la santé au travail et de la santé publique. En 2007, il créée et dirige le département d'évaluation environnementale et de santé au travail de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), avant d'être nommé, en 2009, directeur général adjoint aux affaires scientifiques de l'Afsset, puis de l'Anses, et depuis août 2017, directeur général délégué du pôle « Sciences pour l'expertise ».

Publications : le Dr Lasfargues est l'auteur de nombreux articles et autres publications françaises et internationales dans les différents domaines de la santé au travail. Ses travaux portent principalement sur la toxicologie respiratoire, l'épidémiologie et l'évaluation des principaux risques professionnels et des maladies professionnelles.

 
 

Thomas Burke
John Hopkins University

Titulaire d’un diplôme en santé publique (MPH) et d'un doctorat (PhD), Thomas A. Burke est professeur et responsable de la Chaire « Jacob I. et Irene B. Fabrikant - Health Risk and Society » à la Bloomberg School of Public Health de l'université Johns Hopkins, au Department of Health Policy and Management, et également professeur associé au Department of Environmental Health and Engineering. Il est aussi directeur du Risk Sciences and Public Policy Institute de l’université Johns Hopkins. Le Dr Burke a été nommé par le président Barack Obama au poste d'administrateur adjoint de l'EPA (Environmental Protection Agency) pour l’Office of Research and Development. De janvier 2015 à janvier 2017, M. Burke a été conseiller scientifique de l'EPA et administrateur adjoint pour la recherche et le développement. Avant de rejoindre la faculté de l'université, le Dr Burke était commissaire adjoint à la santé pour l'État du New Jersey et directeur de la science et de la recherche pour le Département de la Protection de l'Environnement du New Jersey. Il a présidé le comité de la National Academy of Sciences sur l'amélioration de l'analyse des risques, qui a produit le rapport Science and Decisions, et préside actuellement l'initiative « Environmental Health Matters » des National Academies of Sciences, Engineering and Medicine. Le Dr Burke a obtenu son diplôme de licence au St. Peter's College, son diplôme de médecine de l'Université du Texas et son doctorat en épidémiologie à l'Université de Pennsylvanie.

 
 

Myriam Merad
Directeur de Recherche CNRS - Université Paris Dauphine (UMR LAMSADE)

Myriam Merad s'intéresse principalement au lien entre la science et la prise de décision et plus particulièrement à l'encadrement de l'expertise, à l'analyse réglementaire et politique et à l'approche participative/délibérative de la décision. Myriam MERAD est ingénieur en génie civil (diplômée en 1997, École Nationale des Travaux Publics d'Alger- Algérie). Elle obtient un Master of Business Administration (MBA) (ISG Alger et IEFSI - groupe EDHEC France) en 1999, un Master de Recherche (DEA) en méthodes scientifiques / sciences de gestion (recherche opérationnelle et aide à la décision) en 2000, un doctorat en sciences de gestion (aide à la décision) en 2003 (Université de Dauphine, Paris) et une Habilitation à Diriger les Recherches en 2011. Ses domaines d'expertise sont la gouvernance des risques, de la résilience et du développement durable, et l'analyse des décisions en matière de sûreté, de sécurité et de santé - environnement.
Myriam Merad débute sa carrière, en 1996, dans le domaine de l'ingénierie parasismique et dans le génie civil, en Algérie. Elle rejoint l'INERIS (Institut national français de l'environnement et des risques industriels) en 1999. De 1999 à 2003, lors de son doctorat, elle est chargée de développer des méthodologies pour prévenir les risques d'affaissement et d'effondrement dus aux activités post-minières (ex. Plans de prévention des risques miniers) à la Direction des risques du sol et du sous-sol. En 2003, elle intègre la Direction des risques accidentels de l'Institut. Entre 2003 et 2008, elle contribue aux programmes de recherche de l'Union européenne et de la France en matière de gouvernance des risques (par exemple Trustnet-in-Action, STARC, SAPHIR, programmes de recherche français SOCECO2 ...) et aux programmes de recherche dans le domaine de la prévention des risques technologiques (par exemple Acceptrisk). Les objectifs généraux de ces programmes étaient, d'une part, de promouvoir une gouvernance des risques plus ouverte en France et, d'autre part, d'améliorer les pratiques courantes en matière de prévention des risques grâce au développement de méthodologies utilisant des outils d'expertise et d'aide à la décision spécifiquement destinés à soutenir les politiques d'aménagement du territoire et la prise de décision autour des sites Seveso. Il s'agissait de projets et de programmes de recherche-action visant à aider le ministère de l'environnement à élaborer de nouvelles réglementations et de nouveaux critères de décision au lendemain de la catastrophe du nitrate d'ammonium de Toulouse (2001).
De 2005 à 2008, Myriam Merad supervise une vingtaine de personnes (ingénieurs, doctorants, techniciens, stagiaires, secrétaire) dans les groupes de recherche et d'experts sur « la gestion sociétale des risques » et « la prise en compte des facteurs humains et organisationnels » à l'INERIS.
En 2009, elle est nommée déléguée au développement durable à l'INERIS où elle est chargée de définir la politique, la stratégie et le plan d'action pour le développement durable de l'Institut. En octobre 2010, pour le compte du ministère de l'environnement, elle assure la présidence au niveau national d’un groupe de travail sur la gouvernance du développement durable au sein des organismes publics. Quatre lignes directrices nationales sont publiées en mars 2013. En avril 2014, elle devient responsable des facteurs humains, organisationnels et sociétaux au sein de la Direction des risques chroniques, où elle contribue à la mise en place d'installations nationales et régionales de prévention des risques de pollution atmosphérique.
En octobre 2016, Myriam Merad est nommée directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Depuis, elle préside le groupe de travail de I'Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments, de l'Environnement et du Travail) sur l'approche intégrée de la sécurité alimentaire (risques biologiques et chimiques) (2017-2020) et coordonne plusieurs projets sur différents types de risques : inondations, nanotechnologies, établissements Seveso seuil haut, risques radiologiques, ... Depuis 2019, elle dispense un soutien à l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) dans le domaine de l'expertise et de l'aide à la décision multicritères et multi-acteurs.
Myriam Merad est aussi activement impliquée dans de nombreux autres instituts et sociétés scientifiques dans le domaine des risques : elle a été membre du comité scientifique et technique de l'IRSTEA (ex-Cemagref), l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture et l'actuel INRAE, de 2009 à 2017, et présidente ou co-présidente de différents groupes de travail d'experts au sein de plusieurs organes : l'Institut de Maîtrise des Risques (IMdR), l’Association française pour la prévention des catastrophes naturelles (AFPCN) et l'Association française des ingénieurs et techniciens de l'environnement (AFITE). Elle est conseillère de la Société pour l'analyse des risques (SRA) et présidente du comité scientifique de l'AFPCN. Elle est consultante pour la SRA (Society for Risk Analysis) et présidente du comité scientifique de l'AFPCN. Elle est également membre du comité de rédaction de la revue Environment, systems & Decisions de Springer (anciennement The Environmentalist). En 2020, elle a été nommée membre du Conseil d’Orientation pour la Prévention des Risques Naturels Majeurs (COPRNM), experte nationale de l’E-STAG (European Science & Technology Advisory Group) auprès du Bureau des Nations unies pour la prévention des catastrophes (UNDRR) et garante de la Concertation à la Commission nationale du débat public (CNDP).
Elle est l'auteur de six ouvrages (en français, sur l'aide à la décision, l'expertise et l'évaluation et la gestion des risques ; la concertation et la médiation dans le domaine de l'environnement, la gestion du changement organisationnel du développement durable, un en anglais) ; elle a contribué à la rédaction de différentes lignes directrices et législations nationales dans le domaine de la sécurité et du développement durable ; elle a écrit plus d’une cinquantaine d’articles dans des revues scientifiques et des conférences, et a présenté des communications dans une centaine de conférences et séminaires. Elle a contribué à l'organisation de plus de 40 séminaires, conférences et réunions techniques et scientifiques.

 
 

Richard Brown
WHO

Responsable technique au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Richard Brown travaille dans l'unité chargée de la Sécurité des substances chimiques au siège de l'OMS à Genève, en Suisse. Il est spécialisé dans la toxicologie, la réglementation des pesticides et l'évaluation des risques liés aux produits chimiques. Il est actuellement chargé de superviser les activités d'évaluation des risques chimiques du Programme international sur la sécurité chimique de l'OMS et d'assurer le secrétariat du Réseau de l'OMS sur l'évaluation des risques des substances chimiques.

 
 

David Demortain - Modérateur
LISIS

David Demortain est sociologue, directeur de recherche INRAE, et directeur du Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS). Il conduit des recherches sur l'évaluation des risques et la science réglementaire, le développement de ses méthodes et concepts, ainsi que leurs effets sur la réglementation des substances chimiques. Il est l’auteur de Scientists and the Regulation of Risk (Edward Elgar Publishing, 2011), et dernièrement de The Science of Bureaucracy. Risk Decision-Making and the Environmental Protection Agency (MIT Press, 2020). Il a coordonné le programme de recherche INNOX, sur les méthodes de modélisation computationnelle dans l’action publique.

 
 

Frédéric Bois
CERTARA

Le Dr. Bois a rejoint CERTARA en 2019. Il dirige une équipe scientifique en charge du développement de méthodes avancées de modélisation et d'inférence statistique à l’appui des activités de la division Simcyp. Avant cela, il a été directeur de recherche à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS), professeur et responsable de la Chaire de modélisation mathématique et biologie systémique pour la toxicologie prédictive à l'Université de Technologie de Compiègne (UTC), et chercheur au Lawrence Berkeley Laboratory. Il a été consultant en politique de santé publique et en évaluation des risques réglementaires pour la FDA, l'EPA et l'OSHA, la Commission européenne et le ministère français de l'environnement. Le Dr Bois a obtenu son diplôme en pharmacie et son doctorat (Ph.D) à l'université de Metz, en France. Il a publié plus de 150 articles scientifiques évalués par des pairs en pharmacologie, toxicologie, épidémiologie, biomathématiques et statistiques. Il est rédacteur en chef de la publication In Silico Pharmacology, officier de l'Ordre national du Mérite, lauréat du prix « Outstanding Statistical Application Award » de l'American Statistical Association (ASA) et du prix Epidaure pour la recherche en santé environnementale.

 
 

Kathryn Guyton
IARC

Le docteur Kate Guyton est experte en toxicologie au sein du Centre international de recherche sur le cancer (IARC) de l'Organisation mondiale de la santé à Lyon, en France. Avant de rejoindre l'IARC, elle a travaillé en tant que toxicologue au sein de l'Office of Research and Development de l'US Environmental Protection Agency (2005-2014). Elle a également occupé le poste de directrice des affaires scientifiques au sein de CCS Associates (1998-2005), où elle a supervisé, de concert avec l'US National Cancer Institute, des opérations de dépistage, de prévention et de traitement du cancer, ainsi que dans l'imagerie. Le docteur Guyton est titulaire d'un BA (cum laude) de l'Université Johns Hopkins, d'un doctorat de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health et d'un postdoctorat au sein de l'US National Institutes of Health. Elle est également certifiée en tant que diplomate de l'American Board of Toxicology depuis 1998. Elle a publié plus de 85 articles scientifiques sur son domaine d'expertise.

 
 

Jean-Lou Dorne
EFSA

Jean Lou Dorne travaille depuis 2006 à l'EFSA en tant qu'agent scientifique supérieur au sein du comité scientifique et de l'unité Risques émergents. Auparavant, il a été rattaché à l'Université de Southampton pendant 9 ans. Tout d’abord, dans le cadre de son doctorat, puis, pendant 5 ans, afin d’y mener ses recherches postdoctorat sur « la variabilité humaine dans la cinétique, le métabolisme et l’affinement des facteurs d'incertitude dans l'évaluation des risques chimiques ».

Ses travaux portent sur l'évaluation des risques chimiques et la toxicologie. Il a notamment contribué aux réalisations suivantes :
1. Le développement et la publication d'OpenFoodTox, la base de données de l'EFSA dédiée aux risques chimiques, et de TKplate, une plateforme open source intégrant des modèles cinétiques pour les hommes et les animaux.
2. La mise en œuvre de méthodologies de la Nouvelle Approche (NAM) dans l'évaluation des risques.
3. L'évaluation des risques mixtes pour les hommes, les animaux et l'environnement.
4. Des programmes de formation dédiés à l'évaluation des risques dans toute l'Europe et d'autres pays.
 
Plus de 120 publications revues par des pairs, 100 documents EFSA, 6 chapitres de livres.

 
 

Anax Oliveira
LHASA Limited

Titulaire d'un doctorat en toxicologie, Anax Oliveira a travaillé dans les industries pharmaceutique, cosmétique et des soins personnels, comme toxicologue responsable de l’évaluation de la sécurité des impuretés, des substances actives et des produits finis pour plusieurs applications. Il dirige actuellement les activités de toxicologie au sein de l'équipe scientifique de la société Lhasa Limited, et soutient le développement de l’approche in silico pour l'évaluation de la sécurité des produits chimiques.

 
 

Christine Noiville - Modératrice
CNRS - ISJPS

Christine Noiville est docteur en droit, directrice de recherche au CNRS (DR1). Elle dirige l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR CNRS 8103, Université Paris 1). Spécialiste des liens entre droit et évolutions scientifiques, ses principaux domaines de recherche concernent les biotechnologies, le risque, la santé, les brevets, l’environnement. Présidente du Haut comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire, elle est et a été membre ou responsable de nombreuses instances et réseaux (Haut Conseil des biotechnologies, Conseil scientifique de l’Institut des hautes études pour les sciences et la technologie, Comité d’éthique de l’Andra, etc.). Elle est l’auteur de multiples travaux sur les biotechnologies, le principe de précaution, la brevetabilité du vivant, les OGM, le droit de la santé, etc. Parmi ses principales publications figurent :  Les biobanques, Que Sais-Je ? PUF, 2009 (en collaboration avec Florence Bellivier) ;  La bioéquité. Batailles autour du partage du vivant, Autrement, coll. Frontières, 2009 (en collaboration avec Florence Bellivier) ; Contrats et vivant, LGDJ, Paris, 2006 (en collaboration avec Florence Bellivier) ; Nouvelles frontières de la santé, nouveaux rôles et responsabilités du médecin, Actes Dalloz, 2006 ; Du bon gouvernement des risques. Le droit et la question du risque acceptable, PUF, Paris, 2003 ; Ressources génétiques et droit, Pédone, Paris, 1997. Elle co-dirige avec F. Bellivier les Cahiers Droit, Sciences et Technologies. Christine Noiville a reçu la Médaille de bronze du CNRS, le prix Mattei Dogan pour l’excellence en sciences sociales et la légion d’honneur.

 
 

Elsa Supiot
ISJPS

Elsa Supiot est Maître de conférences en droit privé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle co-dirige le Centre de recherche normes, sciences et techniques de l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (ISJPS) qui a pour axe général d’étude les rapports entre sciences, techniques et normes juridiques. Elle a été membre du comité de déontologie de l’Anses de 2013 à 2016.

 
 

Didier Truchet
Paris 2

Didier Truchet est agrégé de droit public et professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas.
Spécialiste de droit administratif, de droit de la santé et de déontologie, il est notamment président d'honneur de l'Association française de droit de la santé. Auteur de plusieurs ouvrages (dont, en collaboration avec Joël Moret-Bailly, Doit des déontologies, PUF, Thémis, 2016 et en collaboration avec Benoît Apollis, Droit de la santé publique, Dalloz, Memento, 10° éd., 2020). Il a remis en janvier 2020 à la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, un rapport intitulé "L'EXPERTISE PUBLIQUE - Santé, environnement et alimentation).

 
 

Denis Zmirou-Navier
HCSP/CNDAPSE

Denis Zmirou-Navier est Professeur honoraire de Santé publique (Faculté de Médecine de l’Université de Lorraine, Nancy, 2001-2018). Il a dirigé le Département Santé-Environnement-Travail de l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (Rennes, Paris, 2009-2017).

Directeur adjoint de l’UMR Inserm 1085-IRSET (Institut de recherche en santé, environnement et travail, Rennes) entre 2010 et 2016, il a siégé dans plusieurs instances d’expertise des ministères en charge de la santé et de l’environnement (Comité de la Précaution et de la Prévention, Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France). De 2002 à 2005 il a occupé la fonction de directeur scientifique de l’AFSSE (Agence Française de Sécurité Sanitaire Environnementale) et préside la Commission spécialisée « Risques liés à l’environnement » du Haut Conseil de Santé Publique depuis 2009. Il a été nommé vice-président de la Commission nationale de la déontologie et des alertes en santé publique et environnement en janvier 2017, Commission dont il est devenu président en avril 2019.

Il est auteur ou co-auteur de près de 200 articles et contributions à des ouvrages scientifiques en épidémiologie environnementale et en évaluation du risque pour la santé lié à l’environnement.


 
  Session Ateliers - Mardi 2 Février
 

Brice Laurent - Modérateur
CSI

Brice Laurent est chercheur au Centre de Sociologie de l’Innovation de Mines ParisTech. Ses travaux de recherche s’intéressent aux relations entre l’innovation et la démocratie. Ils se fondent sur les approches théoriques et les méthodes empiriques des études sociales des sciences et des techniques. Les publications récentes examinent les technologies émergentes et les questions démocratiques qu’elles soulèvent (Democratic Experiments. Problematizing nanotechnology and democracy in Europe and the United States, MIT Press, 2017) ainsi que les enjeux politiques des dispositifs technico-réglementaires (Labelling the economy. Quality and value in contemporay markets, avec Alexandre Mallard (dir.), Palgrave, 2020 ; European Objects. The troubled dreams of harmonization, MIT Press, à paraître). Brice Laurent participe à plusieurs projets de recherche consacrés aux formes expérimentales de l’innovation technologique et des politiques publiques.

 
 

Lynn Frewer
Newcastle University

Lynn Frewer est professeure et titulaire de la chaire Food and Society à l'université de Newcastle (Royaume-Uni). Auparavant, elle était professeure de sécurité alimentaire et de comportement des consommateurs à l'université de Wageningen, (Pays-Bas), et responsable des sciences de la consommation à l'Institut de recherche alimentaire de Norwich, (Royaume-Uni). Ses travaux de recherche se concentrent sur la compréhension des systèmes alimentaires, le développement de stratégies efficaces dans le domaine de la communication sur les risques et les bénéfices pour les consommateurs, la compréhension et la mesure des réponses sociétales et individuelles aux risques et aux bénéfices associés aux questions de sécurité alimentaire tout au long de la chaîne d'approvisionnement, et la gouvernance agroalimentaire et les questions politiques associées. Lynn Frewer s'intéresse également à l'engagement des parties prenantes dans le développement d'une meilleure sécurité alimentaire.

 
 

Dominique Cardon
Médialab/SciencesPo

Dominique Cardon est professeur associé de sociologie à Sciences Po et dirige le médialab. Auparavant, il a été sociologue au sein du Laboratoire des usages (SENSE) d’Orange Labs et professeur associé à l’Université Paris Est/LATTS. Ses travaux portent sur la transformation de l'espace public et sur les usages des nouvelles technologies. Il a publié différents articles sur la place des nouvelles technologies dans le mouvement No Global, sur les médias alternatifs et sur l'approche ascendante des innovations dans l'univers numérique. Ses recherches récentes se concentrent sur l'analyse de la puissance des algorithmes dans la classification des informations numériques. Il étudie le rôle des statistiques et des outils de calcul dans la mise en œuvre de nouvelles catégories de représentation de la société. Il a publié « La démocratie Internet » (Paris, Seuil/République des idées, 2010) (avec Fabien Granjon), « Médiactivistes » (Paris, Presses de Science Po, 2010) (avec Antonio Casilli), « Qu’est-ce que le digital labo ? » (Paris, Ina Éditions, 2015), « À quoi rêvent les algorithmes » (Paris, Seuil, 2015), « Chorégraphier la générosité. Le Téléthon, le don, la critique » (Paris, Économica, 2016).

 
 

Jocelyn Raude
EHESP

Jocelyn Raude est chercheur à l’Unité des virus émergents de Marseille (AMU, IRD, INSERM) et maître de conférences à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique (Rennes). Après la soutenance en 2006 d’une thèse de doctorat à l’Ecole des Hautes en Sciences Sociales consacrée à la crise de la « vache folle » (EHESS, Paris), il a été amené à travailler dans une perspective interdisciplinaire sur la prévention des maladies infectieuses émergentes en milieu tropical dans le cadre d’un séjour postdoctoral à la London School of Economics (2008) puis comme chercheur au Département Santé et Société de l’Institut de Recherche pour le Développement (2016-2018). Ses principaux travaux de recherche portent sur la réponse des populations aux controverses et aux alertes sanitaires, c’est-à-dire sur la manière dont ces phénomènes influencent les comportements individuels et collectifs qui ont une incidence sur la santé des populations (alimentation, lutte antivectorielle, vaccination). Depuis une dizaine d'années, il travaille plus particulièrement sur les processus d'adaptation sociale et cognitive aux risques et aux incertitudes liés aux maladies infectieuses, ainsi que sur les stratégies d’intervention qui permettent de favoriser l’adoption de comportements protecteurs dans nos sociétés. Il est actuellement l’auteur d’une soixantaine d’articles scientifiques publiés dans des revues internationales de référence, et il a reçu en 2018 le prix spécial de la recherche de la Fondation de la Croix Rouge pour l’ensemble de ses travaux sur les maladies infectieuses émergentes.

 
 

Pierre-Benoît Joly - Modératuer
Inrae

Pierre-Benoit Joly, spécialisé dans les STS, est directeur de recherche au sein de l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) en France. Directeur du laboratoire d’excellence SITES (Sciences, Innovation et Techniques en Société) et directeur de recherche de l’IFRIS de 2009 à 2014, il a également fondé et dirigé le LISIS (Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés) au sein de l'Université Paris Est de 2015 à 2019. Depuis janvier 2020, il est président du centre de l'INRAE Occitanie-Toulouse.

Ses recherches portent sur l'étude de la coproduction de connaissances et d'ordre social. Elles se fondent sur des études empiriques portant sur les interactions entre la science, la démocratie et le marché et ont pour objectif l’analyse des transformations actuelles de la sphère publique scientifique ainsi que des nouveaux modes de gouvernance de l'innovation et des risques. P.B. Joly a publié six livres, coordonné quatre éditions spéciales de revues et publié plus de 120 articles ou chapitres de livres. Il a enseigné dans différents établissements d'enseignement supérieur, et notamment à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
et à Sciences Po.

Il est membre de l'Académie d'Agriculture de France, de l'Académie Française des Technologies et du conseil du Science Democracy Network au sein de l'Université de Harvard.

 


 
 

Stephen Hilgartner
Cornell University

Stephen Hilgartner is Professor of Science & Technology Studies at Cornell University. His research examines the social dimensions and politics of contemporary and emerging science and technology, especially in the life sciences. Hilgartner’s most recent monograph, Reordering Life: Knowledge and Control in the Genomics Revolution (MIT Press 2017), examines how quasi-legal “knowledge-control regimes” took shape during the Human Genome Project. Hilgartner also co-edited two recent collections: the Handbook of Genomics, Health and Society (Routledge 2018) and Science & Democracy: Making Knowledge and Making Power in the Biosciences and Beyond (Routledge 2015). His book Science on Stage: Expert Advice as Public Drama won the Society for Social Studies of Science’s Rachel Carson Prize. He is currently completing a project on the politics of making knowledge about risk. Since May 2020, he has been co-leading a comparative study of countries’ responses to the Covid pandemic. Hilgartner is a Fellow of the American Association for the Advancement of Science.

 
 

Ben Hurlburt
Arizona State University

J. Benjamin Hurlbut est docteur et professeur associé au sein de la School of Life Sciences de l'Université d'État de l'Arizona. Suite à ses études scientifiques et technologiques (STS), qui comportaient une spécialisation dans l'histoire moderne des sciences biomédicales et de la vie, il mène des recherches à la croisée des STS, de la bioéthique et de la théorie politique. Il étudie l'évolution des relations entre la science, la politique et le droit dans la gouvernance de la recherche et de l'innovation dans le domaine biomédical. Il travaille plus particulièrement sur les interactions entre la science et la technologie avec la démocratie, le pluralisme religieux et moral et la raison publique. Il est l'auteur de Experiments in Democracy: Human Embryo Research and the Politics of Bioethics (Columbia University Press, 2017) et le co-éditeur de Perfecting Human Futures: Transhuman Visions and Technological Imaginations, (Dordrecht: Springer, 2016), ainsi que de nombreux articles et chapitres de livres. Il est titulaire d'un A.B. de l'Université de Stanford et d'un doctorat en Histoire des sciences de l'Université de Harvard. Il a effectué un postdoctorat à la Harvard Kennedy School dans le cadre du programme Science, Technology and Society.

 
 

Charles Bodar
RIVM

Charles Bodar est titulaire d'un doctorat sur la toxicologie environnementale de l'Université d'Utrecht, aux Pays-Bas. Il dirige actuellement le département Risques environnementaux des substances et produits et il est directeur par intérim du département Produits chimiques industriels de l'Institut national de la santé publique et de l'environnement (RIVM). Auparavant, il a occupé le poste de secrétaire au sein du Conseil de santé des Pays-Bas. Ses travaux actuels portent principalement sur l'évaluation des risques liés aux produits chimiques et l'économie circulaire. Charles Bodar est membre de différents comités consultatifs (inter)nationaux.

 
 

Clark Miller
University of Arizona

Clark A. Miller est professeur et directeur du Center for Energy & Society à l'Université de l'Arizona. Ses travaux de recherche et d’enseignement portent sur les défis humains et les transformations des systèmes énergétiques mondiaux, ainsi que sur les relations entre savoir et démocratie. Il est notamment l’auteur des ouvrages suivants : The Weight of Light, Designing Knowledge, Science and Democracy, The Handbook of Science & Technology Studies, The Practices of Global Ethics, Changing the Atmosphere : Expert Knowledge and Environmental Governance, Arizona's Energy Future, et Nanotechnology, the Brain, and the Future. Il a obtenu sa licence en génie électrique à l'Université de l'Illinois et son doctorat en génie électrique à l'Université de Cornell. Il a précédemment occupé des postes de recherche et d'enseignement à Harvard, dans l'État de l'Iowa et au Wisconsin.

 
 

Louis Laurent - Modérateur
INRS

Physicien de formation, Louis Laurent a mené une carrière de chercheur au Commissariat à l’énergie atomique. Dans les années 2000, il occupe divers postes comme directeur de l'Institut Rayonnement-Matière de Saclay du CEA, puis chef du département sur les technologies de l’information à l’Agence Nationale de la Recherche. En 2011, il rejoint l’Anses comme directeur « recherche et veille », où il organise avec son équipe le financement d’activités de recherche dans les domaines santé-environnement et santé-travail, dans le cadre du programme national de recherche environnement santé travail, ainsi que des activités de veille et de prospective. En 2018, il est nommé directeur « études et recherche » de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles.

 
 

Walter Stahel
Product Life Institute

Directeur fondateur du Product-Life Institute (Genève, 1983), le plus ancien cabinet-conseil d'Europe dédié au développement de stratégies et politiques durables.
MA en architecture de l'ETH Zurich (1971). Professeur invité de la faculté d'ingénierie et des sciences physiques (Université du Surrey) ; membre titulaire du Club de Rome ; membre du groupe de coordination de la plateforme des acteurs européens de l'économie circulaire du Parlement européen ; membre du Conseil consultatif scientifique de l'Institut CRETUS de l'Université de Saint-Jacques-de-Compostelle ; membre du Conseil consultatif de CRESTING, Circular Economy, Université de Hull, http://cresting.hull.ac.uk/
Activité actuelle : promotion des opportunités créées par une économie circulaire industrielle et d'une économie de vente de biens et de molécules en tant que services.
Activité passée : De 1986 à 2014, Directeur de recherche sur la gestion des risques au sein de la Geneva Association, www.genevaassociation.org
Distinctions : Médaille Thornton 2020 de l'Institute of Materials, Minerals and Mining (IOM3). Titres de docteur honoris causa de l'Université du Surrey (2013) et de l’Université de Montréal (2016). Prix Mitchell à Houston, TX (1982, « The Product-Life Factor ») ; premier prix du concours de la German Future's Society (1978, « Unemployment, occupation and profession »).
Ouvrages marquants : « Jobs for Tomorrow, the Potential for substituting manpower for energy » (1976/1981), Vantage Press N.Y. ; « The Performance Economy » (2010), Palgrave MacMillan ; The Circular Economy – a user’s guide (2019), Routledge.

 
 

Michel Héry
INRS

Michel Héry a consacré l'essentiel de sa carrière à l'évaluation et à la prévention des expositions chimiques (particulièrement cancérogènes) en milieu professionnel. Depuis 2013, son activité d'analyse au sein de la Mission Veille et Prospective de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), porte sur les futurs enjeux du monde du travail.

 
  Session Ateliers - Lundi 8 Février
 

Mathias Girel - Modérateur
ENS

Mathias Girel est philosophe, maître de conférences à l’Ecole normale supérieure (PSL), Directeur du Centre Cavaillès (USR République des savoirs) et Directeur du Centre d’archives en philosophie, histoire et en édition des sciences (CAPHES). Il mène des recherches sur le  pragmatisme et la philosophie américaine, et sur des questions relatives au doute provoqué et l’ignorance instrumentalisée. Il a édité et préfacé la version française du livre de R. Proctor Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac (2014) et publié Science et Territoires de l’ignorance (Quae, décembre 2017). Il publie début 2021 L’Esprit en acte (Vrin).

 
 

Olivier Le Gall
Président du Conseil français de l'Intégrité Scientifique (CoFIS)

Directeur de Recherche INRAe
Ingénieur Agronome AgroParisTech, Paris 1986
Docteur en biologie, Bordeaux 1989
Habilitation à Diriger des Recherches, Bordeaux 1998
Chercheur en virologie végétale (INRA Bordeaux & Wageningen-NL, 1986-2006)
Chef de département Santé des Plantes et Environnement, INRA (2006-2012)
Directeur Général Délégué « Science » INRA (2013-2017)
Président du Conseil français de l'Intégrité Scientifique (CoFIS) (depuis 2017)

 
 

Stéphanie Ruphy
ENS

Titulaire d’un PhD de philosophie (Columbia University) et d’un doctorat d’astrophysique (Sorbonne Université), Stéphanie Ruphy est actuellement professeure de « Philosophie et sciences contemporaines » à l’Ecole normale supérieure (Ulm) - Université PSL. Elle est membre du Conseil français de l’intégrité scientifique (CoFIS). 
Ses recherches actuelles, qui relèvent de la philosophie générale des sciences, portent principalement sur le rôle et la valeur de la science dans nos démocraties, sur ses modes de gouvernance, ainsi que sur le débat unité-pluralité des sciences.  Elle s’intéresse également aux questions d’intégrité scientifique et de responsabilité des chercheurs vis-à-vis de la société. 

 
 

Alain Kaufmann - Modérateur
UNIL

Alain Kaufmann a suivi une double formation, en biologie et en sociologie, à l’Université de Lausanne (UNIL). Après un séjour en tant que chercheur invité à l’École des Mines de Paris au Centre de sociologie de l’innovation, il a créé l’Interface sciences-société et L’éprouvette, le laboratoire public de l'UNIL. Il dirige actuellement Le ColLaboratoire de l’UNIL, une unité de recherche-action, collaborative et participative. Ses domaines de recherche et d’enseignement sont la sociologie des sciences et des techniques, l’approche interdisciplinaire des risques, l’éthique et la déontologie de la recherche, la recherche participative, et les aspects sociaux et anthropologiques de la médecine et de la recherche biomédicale. Il est notamment membre du Conseil scientifique de l’ANSES et du Conseil d’administration de l’Alliance Sciences-Sociétés.

 
 

Marcel Calvez
Université Rennes 2

Marcel Calvez is a professor of sociology at the University of Rennes and researcher at the CNRS 6590 Espaces et Sociétés (ESO) joint research unit. Influenced by the British anthropologist Mary Douglas, he conducts research on the formation of health complaints relating to facilities in our living environment (mobile telephone antennas, waste treatment plants, etc.). He explores claims to popular expertise based on these fields.

 
 

Philippe Chamaret
Institut Ecocitoyen

Chimiste de formation, mon parcours débute en 1995 au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement dans le cadre de la mesure des gaz à effet de serre, pour me spécialiser dans la modélisation du cycle biogéochimique du carbone au sein du Centre d’Etudes Atmosphériques de Berkeley. Particulièrement intéressé par l’engagement public et la participation citoyenne pour l’environnement, j'ai travaillé au sein de l’association nationale Les Ecomaires (2004-2008) sur les politiques locales de développement durable à partir d’actions de prévention des risques majeurs. Récemment, j'ai pris la responsabilité de la création d'un centre d'étude de l'environnement et des impacts des pollutions sur la santé à Fos-sur-Mer (Institut Ecocitoyen pour la Connaissance des Pollutions), que je dirige aujourd'hui.

 
 

Johanna Lees
LASSA

Johanna Lees est docteure en sociologie. Elle est chercheure associée au Centre Norbert Elias et chercheure au LaSSA (laboratoire de sciences sociales appliquées), laboratoire associatif. Elle a mené sa thèse sur la catégorie « précarité énergétique » dans laquelle elle propose à la fois une analyse politique de l’émergence et de  la structuration de cette catégorie et une ethnographie des familles concernées par le phénomène habitant à Marseille dans les grandes copropriétés dégradées et les petites du centre ville. Aujourd’hui, elle travaille sur les questions de santé-environnement dans la zone industrielle de Fos sur mer et de l’étang de Berre. Ses questionnements de recherche concernent la sociologie de l’ignorance et de la connaissance, les enjeux liés au travail dans la zone industrielle, ainsi que les méthodes participatives en santé environnement. Elle a participé d'abord en tant qu'enquêtrice à l'étude Fos EPSEAL puis a coordonné scientifiquement le second volet de l'étude à Saint Martin de Crau sous la direction de Barbara Allen.

 
  Session Ateliers - Mardi 9 Février
 

Robert Barouki - Modérateur
Inserm

Robert Barouki attended the lycée of the French Lay Mission in Beirut, then continued his higher education at the Necker-Enfants Malades faculty of medicine and the École Normale Supérieure in Paris. He obtained a Doctorate in Pharmacology from the University of Paris-Descartes (1982), and was Director of Inserm Unit 747 "Pharmacology, Toxicology and Cell Signalling" at the Faculty of Medicine in Paris (2006-2013). He has been Director of Unit 1124 on the same themes since 2014 and Head of the Biochemistry, Metabolomics and Proteomics Department at the Necker-Enfants Malades Hospital since 2012.
Robert Barouki has been a member of the Institute of Public Health's Expert Committee since 2011, and a member of the French Health Products Safety Agency's Scientific Board since 2012.

 
 

Angel Nadal
Miguel Hernàndez University

Angel Nadal a étudié la chimie (1984-1987) à l'Université d'Alicante, puis la biochimie et la biologie moléculaire (1987-1989) à l'Université autonome de Madrid. Il a obtenu son doctorat à l'Institut de neurosciences de l'Université d'Alicante (1992) et a effectué un postdoctorat au sein du Physiology Group, Biomedical Science Division, du King’s College à Londres, au Royaume-Uni (1993-1996).
 
Depuis 1997, il est membre du département Physiologie de l'Université Miguel Hernandez, où il est devenu professeur de physiologie en 2009. En 1998, il a orienté ses recherches vers la compréhension du rôle des actions extranucléaires des récepteurs des œstrogènes sur le pancréas endocrinien. Les résultats de ses recherches ont contribué à améliorer notre compréhension des effets causés par les perturbateurs endocriniens (EDC, sigle en anglais), notamment le bisphénol-A, sur le plan moléculaire et sur les activités œstrogéniques. En 2006, son groupe de recherche a démontré que l'exposition au bisphénol-A induisait de l'hyperinsulinémie et une résistance à l'insuline chez la souris mâle adulte. Au cours de la dernière décennie, il a démontré que l'exposition au bisphénol-A durant la grossesse prédisposait les enfants, garçons et filles, au diabète de type 2. Ces découvertes ont permis d'établir un lien entre l'exposition aux perturbateurs endocriniens et le diabète de type 2. Il étudie également la manière dont les œstrogènes environnementaux influent sur la division, la mortalité et le fonctionnement des cellules β, ainsi que leur rôle dans le développement du diabète. Depuis 2010, il a participé en tant que conférencier invité à plus de 50 réunions et ateliers scientifiques internationaux. La société espagnole du diabète lui a décerné le prix du meilleur jeune chercheur (2004) et il a été récompensé par le prix Alberto Sols pour ses recherches sur le diabète (2017).
 
Il est participe régulièrement aux initiatives de réglementation relative aux perturbateurs endocriniens. De mars 2017 à mars 2020, il a présidé le groupe consultatif dédié aux EDC de l'Endocrine Society. I est encore est toujours membre de ce groupe à l’heure actuelle.

 
 

Ann Crabbé
University of Antwerp

Le docteur Ann Crabbé est chercheuse principale et professeure invitée de la faculté des sciences sociales de l'Université d'Anvers. Ann Crabbé est membre de l'équipe de recherche UAntwerpen, qui participe au projet HBM4EU, dédié à la coordination et à l'avancement de la biosurveillance humaine en Europe. Dans le cadre de ce projet, UAntwerpen favorise le dialogue entre les sciences, la politique et le reste de la société, notamment en organisant des ateliers autour des répercussions sur les décisions politiques des évolutions en matière de biosurveillance humaine.

 
 

Stéphane Horel
Le Monde

Stéphane Horel est journaliste d'investigation au Monde. Elle est spécialisée dans le lobbying, les conflits d'intérêts et la manipulation de la science. Son travail au long court sur la réglementation européenne des perturbateurs endocriniens a été sélectionné pour le prix Albert Londres (2016) et a reçu le prix Louise Weiss pour le journalisme européen (2017). Sa série d’articles sur les "Monsanto papers", co-écrite avec Stéphane Foucart a été récompensé par le European Press Prize de l'investigation en 2018. Elle a également participé à l'enquête plusieurs fois primées des "Implant Files", coordonnée par le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ).

 
 

Jean-Noël Jouzel - Modérateur
CNRS - CSO

Jean-Noël Jouzel travaille sur les controverses liées aux enjeux de santé environnementale et de santé au travail. Dans une perspective croisant science studies, sociologie de l’action publique et sociologie des mobilisations, ses recherches participent à l’essor actuel des travaux sur la construction sociale de l’ignorance. Ses enquête actuelles portent sur les pesticides et leurs effets sur la santé des populations exposées (travailleurs et riverains), sur la surveillance des risques chimiques liés aux nanomatériaux, et sur le rôle de la médecine hospitalière dans la connaissance et la reconnaissance des maladies professionnelles.

 
 

Laura Beane Freeman
NCI/NIH

Le Dr Laura Beane Freeman est chercheuse principale au sein de la division « Occupational and Environmental Epidemiology » du National Cancer Institute (NCI), aux États-Unis. Elle est la chercheuse principale du NCI pour l'étude sur la santé agricole (AHS), une cohorte de 90 000 agriculteurs, utilisateurs de pesticides, et leurs conjoints. Elle a publié de nombreux articles sur les effets sanitaires liés aux pesticides et autres expositions agricoles. Le Dr Beane Freeman lance actuellement une étude sur les enfants des participants à l'étude sur la santé agricole (AHS) afin d'examiner l'incidence de l'exposition précoce aux pesticides sur la santé à un âge plus avancé. Elle est membre élu du groupe « Management » de l’EPICOH (International Epidemiology in Occupational Health), préside le sous-groupe sur le cancer d'AGRICOH, consortium international de cohortes agricoles, et participe aux comités consultatifs de plusieurs études sur les expositions agricoles.

 
 

François Dedieu
LISIS

François Dedieu (INRAE): Research fellow in Sociology. Laboratoire Interdisciplin aire Science Innovation société (Lisis), His researches focus on the governance of environmental risks. After a Phd in disaster management (an ordinary disaster: the storm of 27 December 1999), he currently focuses on the production of ignorance within the French and European regulation of pesticides.​

 
 

Evangelia Ntzani
Brown School of Public Health

Evangelia Ntzani, médecin et chercheuse, est professeure associée d'épidémiologie et responsable du département Hygiène et épidémiologie de la faculté de médecine de l'Université de Janina (Grèce) et professeure auxiliaire au sein du Center for Evidence Synthesis in Health, qui fait partie de la faculté de santé publique de la Brown University (États-Unis). Elle siège au sein du groupe CONTAM de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), qui fournit des avis scientifiques sur les contaminants dans la chaîne alimentaire et sur les substances indésirables, comme les produits toxiques naturels, les mycotoxines et les résidus de substances non autorisées. Elle est ou a été membre de plusieurs groupes de travail de l'EFSA dédiés aux effets sur la santé des expositions environnementales, et notamment aux aflatoxines et au bisphénol-A. Elle participe également, en tant que méthodologiste, au groupe de travail de l'EFSA consacré à l'utilisation des découvertes épidémiologiques dans l'évaluation réglementaire des risques. Elle a présidé le groupe de travail sur l'évaluation de la toxicité des pesticides organisé conjointement par les entités Science Advice for Policy by European Academies (SAPEA) et European Scientific Advice Mechanism (SAM), sous l’égide de la Commission européenne. Le groupe de travail SAPEA a publié un rapport sur les méthodes et procédures d'évaluation des effets potentiellement dangereux sur la santé humaine de l'utilisation de produits phytosanitaires. Ce rapport comportait également des suggestions visant à améliorer les résultats dans plusieurs domaines. Les 26 options du rapport avaient pour but de guider l'opinion scientifique du Group of Chief Scientific Advisors de l'Union européenne. Evangelia Ntzani est également la première auteure de la plus vaste revue systématique disponible sur l'exposition aux pesticides et sur la santé humaine, qui regroupe des informations issues de plus de 400 études épidémiologiques publiées. De plus, elle a dirigé la mise à jour de cette revue systématique pour le compte de l'UNEP, réunissant plus de 1 100 études ainsi que leurs méta-analyses. Le docteur Ntzani a contribué à 98 articles revus par des pairs dans les domaines de l'épidémiologie clinique et moléculaire et de la médecine factuelle. Elle participe à l'octroi de bourses dans les domaines de l'épidémiologie clinique, moléculaire et environnementale de maladies complexes, ainsi que de l'incitation au changement de comportement dans divers domaines. Ses domaines de recherche comprennent la médecine factuelle, l'épidémiologie clinique, moléculaire et environnementale, l'évaluation à grande échelle d'informations cliniques et moléculaires ainsi que la méthodologie et les biais de recherche.

 
 
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