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En France, notre système de retraite fonctionne par répartition, c’est-à-dire que les actifs financent par leurs cotisations les pensions de retraités actuels.

Créés selon une logique profes­sionnelle, les 42 régimes de retraite en place ont leurs propres règles, adaptées aux problématiques des différents corps de métiers. Ce principe, s'il n'est pas remis en cause, est confronté à des enjeux démographiques, sociaux et éco­nomiques.

Malgré les différentes réformes qui se sont succédées depuis près de 30 ans, notre système ne répond plus aux évolutions de la société, ni aux attentes des assurés. Le gouvernement travaille actuellement à une réforme structurelle, visant notam­ment à faire bénéficier à chacun des mêmes droits pour un euro cotisé.

Le sujet de la retraite est particulièrement complexe : règles de calcul différentes, superposition d’un régime de base et d’un régime complémentaire, coexistence de régimes à points et de régimes en annui­tés, etc. Tout concourt à rendre le sys­tème illisible.

La Cipav est donc favorable à une réforme. Depuis ses 40 ans d’existence, elle a su s’adapter aux intégrations successives de professions (près de 400 à ce jour) et à l’accueil des micro-entrepreneurs en prenant en compte leurs spécificités de professionnels libéraux : variations de revenus, rythme de travail, etc. Interpro­fessionnelle, la Cipav est la caisse de la mobilité, de l’agilité.

Dans le cadre de la réforme, la caisse sou­haite engager une réflexion sur les méca­nismes qui vont régir le nouveau système. Comment seront prises en compte les particularités des indépendants ? Quelle sera la place de la solidarité ? Quels seront le rôle et les services des caisses de retraite ? Autant de questionnements légitimes dont la Cipav veut se faire l’écho afin de défendre les intérêts de ses adhé­rents professionnels libéraux.

Philippe Castans

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